Notre sortie mensuelle au Katorza
Tarif : 3,5 euros
Rsa : 2 euros
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Réalisé par Jacques Audiard
Avec Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts
Parmi les films à l'écran, c'est celui qui recueille les meilleures critiques
"De rouille et d'os" est un film impressionnant de maîtrise, d'intensité et, finalement, de simplicité. (...) chaque plan est impeccablement composé, éclairé, découpé tout en restant au service du récit et des personnages. Car la plus large part de réussite du film tient dans les personnages, donc les acteurs : leurs corps, leurs phrasés, leurs interactions, leurs regards, leur palette de sentiments. (Les inrockuptibles).
Commentaires après la sortie :
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Claude :
Je suis très contente d'avoir vu ce film. Bon, c'est vrai,
en fermant les yeux et en bouchant mes oreilles aux quatre moments difficiles.
Mais j'ai bien aimé le langage cinématographique un peu brut (en dehors des
cènes difficiles), le sujet, et qu'il n'y ait pas trop de mièvrerie. Étonnant
que deux films comme intouchables et celui-là sortent à quelques mois
d'intervalle...
A une prochaine fois.
Michèle :
Les ficelles sont énormes, les procédés trop visibles ; des longueurs aussi..
Une histoire improbable qui laisse à distance car manquant de " liant" dans les parcours des deux protagonistes et ce qui fait leur rapprochement qui devient (laborieusement) une histoire d'amour.
Un personnage sort du lot : la soeur avec son humanité/ générosité naturelle ; celle des " bonnes gens du peuple".
En cela,on pourrait presque dire que Ali lui ressemble un peu quand il ne fait aucune différence face aux jambes coupées de Marie. Il ne s'apitoie pas et lui propose la baignade sans se soucier de la gêne que cela pourrait causer à Marie. Indifférence de mec brut de décoffrage pourrait-on dire; j'ai envie de penser que c'est du bon sens de sa part ; ce qui " sauve" Marie. Ce qui sauve le film à mes yeux aussi... Tout comme le service qu'il lui rend en lui proposant de faire l'amour ; juste pour qu'elle puisse vérifier si " la machine fonctionne toujours". Là il me plaît Ali car dans cet aspect désincarné et mécanique de l'acte sexuel; il prend une dimension de grande générosité, sans fioritures, sans blablas inutiles.
L'enfant n'est que prétexte; un élément utilisé pour servir de révélateur. Ce personnage est " stratagème".
Enfin, la scène où Marie va revoir l'orque derrière la vitre est incroyablement mensongère; faisant croire que l'orque a des sentiments d'amitié pour Marie; qu'il y a complicité entre elle et Marie et que Marie "pardonne".. Tout cela est d'un fumeux !! L'orque ne fait que répondre à des mécanismes et gestes de dressage.
L'orque est un animal sauvage qui a besoin de parcourir des milliers de km dans l'espace illimité des mers et océans. Comment peut-on nous faire croire qu'une orque est heureuse dans un bassin restreint à faire des galipettes ?
Seuls la faim, le stress, le dressage et la "récompense" des poisons lui font faire des pirouettes; le reste n'est que du vent. Entre Marie et l'orque : point de lien; si ce n'est que la frénésie mercantile et la vanité de puissance des humains sur les animaux.
Bref, vous l'avez compris : je n'ai pas aimé ce film !
Je n'ai pas la place ici pour développer plus; tant mieux pour vous car mon texte est déjà pas mal long. J'ai été ravie d'être avec vous hier soir.
Alain
Cousu de fil blanc. Je ne suis pas entré dans le film, mais
ne regrette pas de l'avoir vu. J'avais bien aimé "De battre mon cœur s'est
arrêté". Un peu moins "sur mes lèvres". Et pas encore vu
"le prophète". Cela va toujours chercher dans les rapports de force,
la violence sociale. La désillusion. Ou bien quelque chose qui vient après
l'illusion de l'amour de l'amitié de la famille. Pendant et après le marasme, comme son dépassement.
Pour celui-ci j'avais l'impression de voir les ficelles scénaristiques.
Bien aimé le personnage de la sœur. Elle a l'air de rien et rattrape les
autres. Une bande de paumés cosmiques mais on nous l'a déjà fait.
J'aime bien Matthias Schoenaerts (le boxeur, pourquoi son personnage s'appelle til Ali ?). Mais le film
n'efface pas sa prestation dans "Bull head" une peinture flamande
sublime dans la lourdeur, terre collée aux bottes et la mafia de
l'agroalimentaire. Les personnages sont d'ailleurs assez proches.
Dommage de ne voir dans
l'animal et l'enfant qu'un doudou et un faire-valoir de l'innocence de
la nature dans un monde de brutes (Manip et complaisance ?). Encore que
l'inversion violence animale et violence humaine est intéressante. Paradoxe
d'un monde où on ne tend qu'à se toucher
en rapports sexuels et boxe, l'amour y
est montré comme l'intouchable (l'orque derrière la vitre, et l'enfant
derrière la paroi de glace du lac). Avantage du film : il fait réfléchir. Lacan
: il n'y a pas de rapport sexuel. et : "l'homme et la femme ce n'est pas
comme la clef et la serrure". Du coup le final est de trop. Il fallait
bien faire passer la pilule! . Conclusion quand on casse la glace enfin, on
tombe dans le sentimentalisme. Le seul acte d 'amour du film c'est la gifle de
la sœur à son frère. Même si au fond on est réjoui de ne pas regarder l'enfant
couler, (comme on "regarde les homme tomber").
Bon je ne suis pas super satisfait de ce commentaire mais l'interprétation fait des vague et suit son cours.
Plus de renseignement :
tel : 02 51 13 67 15
ou bien mail : lasagessedelimage@free.fr
portable : 06 58 76 69 05)
Le Katorza c'est rue Racine à Nantes à gauche du théâtre Gralin