"Solutions locales pour un désordre global "
Un film réalisé par Coline Serreau
sorti en 2010
(1h 53min)
Notre discussion après le film
Elise :Un film que j'ai trouvé pleins d'espoirs et un débat très riche ensuite...
Michèle
Elise :Un film que j'ai trouvé pleins d'espoirs et un débat très riche ensuite...
Alain
Notre cycle cinéma et utopie" se termine sur ce film qui montre des utopies réalisées. Son message est que c'est possible. (Comme le dernier documentaire de Marie-Monique Robin "Les moissons du futur" passé en novembre dernier sur Arte. Le Yes we can, ici n'est pas QUE du discours mais aussi du discours : je n'adhère pas au discours féministe de Coline Serreau. Et quoique je les adore, comme le couscous de la terre, j'ai trouvé grand-guignolesque, le couple Lydia et Claude Bouguignon.
Il y a une mise en scène intéressante dans ce film contrairement à ce que j'ai dit. Le regard des animaux qui ouvre le film nous enveloppe jusqu'à la fin. De beaux animaux qu'on aime et qui sont nos frères sur terre. C'est ainsi qu'ils étaient montré dans "La belle verte" qui s'ouvre aussi sur de très gros plans en alternance de yeux humains et de bêtes avec la nature : Cela construit l'idée d'une même dimension d'existence. Ce qui nous différencie nous rapproche (entre humains
mais aussi entre humains et non humains.
Michèle
Un débat intéressant, la discussion a continué sur le
trottoir; dommage que le froid et l'heure tardive nous aient contraints
d'arrêter. Les langues étaient déliées, pas gelées !
Je persiste : le féminisme de Coline Serreau me donne de
l'urticaire. Quoi ? Nous en sommes encore à la guerre des sexes ? L'homme est
un salaud destructeur et la femme une douce personne, gardienne des valeurs
humaines, gardienne de la vie. Cela me semble caricatural, grotesque et d'un
autre âge. Cela me semble aller à l'encontre du féminisme même, et cela me
semble dangereux aussi. La parité n'est pas un vain mot, elle se vit.
Bon, je vais me faire des copines, moi !!
Hier soir, j'ai encore vu toute la beauté du monde et des
êtres qui le peuplent.
J'ai mal digéré la théorie du complot qui m'a semblé
outrancière, martelée ; mais il n'empêche que l'étau est bel et bien présent.
Les semences partout distribuées et conservées sont des bombes pacifiques et
généreuses à retardement.
Je souhaite exprimer toute l'admiration que je porte à
Kokopelli qui résiste depuis de nombreuses années et rendre un hommage gourmand
aux tomates, et autres bons légumes, de mes frères qui poussent grâce aux
graines achetées via Kokopelli. Acheter est acte politique.
Alain
Dans le même ordre d'idée : Quand une femme ou un homme
parle de LA femme ou de L'homme ne font-ils pas leur "général" ?
Michèle
Excusez-moi mais je change de sujet... J'ai un souvenir des
insectes vivant dans la terre. J'aime les savoir sous nos pas, invisibles mais
en lien avec nous, comme les gardiens de notre bien-être. Ils sont minuscules
mais ont autant d'importance que les autres; j'aime nos relations discrètes,
ces multiples maillons. J'ai le souvenir de leur ballet et leur beauté. Il y en
avait une espèce en particulier qui m'a éblouie; transparente avec des rais aux
contours incertains bleus et d'un mauve-clair somptueux à mes yeux. Jamais je
n'aurais imaginé m'extasier à l'unisson avec les Bourguignon sur la beauté d'un
cloporte !!
La première fois que j'avais vu le film, cette séquence
m'avait émue déjà et là, j'en ai encore eu plein les mirettes !!!
Pour cette séquence, j'ai trouvé Mr Bourguignon plus
sincère, moins dans le jeu. Il admirait vraiment ces bestioles, il les aimait.
Françoise
Le plus important, mis à part le féminisme outrancier et dépassé de Coline
n'était il pas écrit dans le titre tout simplement: Solutions globales (féminin pluriel,
tiens... ) pour un désordre
global(masculin singulier, tiens, tiens
...)
Partout dans le monde,
des initiatives voient le jour pour lutter TOUS ENSEMBLE hommes et
femmes contre le lobby industriel
agricole. Eh oui j'espère que ces initiatives seront de plus en plus nombreuses
pour changer la donne, et sauver tous les êtres vivants ( hommes femmes et animaux,
bien sûr ) de notre Terre empoisonnée
Est ce une utopie qui serait en train de se réaliser?
L'espoir fait vivre...
I Have a dream...comme dirait Martin
Michèle
Bien vu Françoise pour le titre et tout à fait d'accord avec
toi sur le fait que des initiatives sont mises en place ensemble, et en commun
hors toute frontière.
A revoir le film, je fais des bifurcations. Il n'empêche que quand nous avions vu le film
la première fois, il y avait eu échanges de points de vue sur ce sujet-là
aussi.
Françoise :
Au fait je suis aussi d'accord avec toi Michèle, j'ai porté,
grâce à ce film, un autre regard sur ces petites bêtes qui grouillent ds le sol
sain, de la considération eh oui...
Elise :
Moi aussi, j'ai beaucoup apprécié toutes les explications et
les images d'une terre qui vit, qui respire, une terre saine. Et comment
l'agriculture intensive, finalement, l'étouffe, la tue. C'est quelque chose que
j'ai découvert, ou plutôt, je n'en avait pas suffisamment conscience, sans
doute. Cette séquence, elle était belle, émouvante.
J'ai aussi un souvenir particulier pour cet homme qui
cultive "sa vie" dans le respect de la nature : avec les trois
éléments que l'on ne devrait pas séparer : la foret, les animaux et les
prairies : cette idée que les arbres et les animaux sont indispensables au
maintien d'une terre saine et riche "naturellement" : là aussi, la
démonstration était claire et évidente...
La Terre, comme le corps humain, est une machine complexe et
magnifique : pour qu'elle fonctionne correctement, il faut que chaque habitant
assume sa part de travail, dans le respect du travail de tous : alors oui, bien
sur, on peut tous vivre ensemble en harmonie : il suffit d'un tout petit
effort...de chacun... Oui, je veux croire aux toutes petites initiatives qui
font changer les choses en se multipliant...
Dominique
Mais on compte toujours sur l'autre pour se nourrir, qui a
encore l'envie de jardiner,bêcher...son jardin . Il est questions des agriculteurs et ce de
qui devrait être mis en place pour ne plus détruire la planète et arrêter de
marcher sur la tête, mais combien ont la vocation pour embrasser une vie qui
laisse malgré tout peu de temps libre pour soi, et qui demande beaucoup
d"investissement personnel ?
Michèle
Comme quoi Françoise, les bestioles.. Elise, on peut y croire
Dominique, je suis d'accord, travailler la terre et
s'occuper d'animaux laisse peu de temps pour soi. Il faut véritablement aimer
ça pour le faire ou avoir une force de conviction à toute épreuve et puis ça ne
s'improvise pas; c'est un métier. Un métier qui doit être transmis. Il y a des
jeunes, pas loin de chez moi qui s'y mettent envers et contre tout. Il y a
aujourd'hui plus de gens qui se mettent au bio ou s'y sont mis (je n'ai plus
les chiffres en tête), sachant qu'ils ne deviendront jamais riches et qu'ils
vont travailler dur.
Et puis, comment les citadins vivant en immeuble peuvent
avoir un jardin ? Les jardins collectifs, il n'y en pas beaucoup... et
franchement, pour ce qui me concerne, manger des fruits et légumes poussés près
des gaz d'échappement, je préfère éviter.
Je crois que plus en plus de monde a envie de faire pousser
ses légumes mais il faut avoir sa maison, son terrain et ce n'est pas à la
portée de tous.
Et ça pose un autre problème, celui de l'occupation des
sols.... qui d'agricoles deviennent des zones d'habitation avec des maisons ;
un peu uniformes; où sont garées deux voitures qui partent en ville tous les
jours et reviennent... à la campagne. Une campagne sans âme, une banlieue quoi,
avec jardins où chacun vit chez soi, pour soi.
Dominique :
ça pose effectivement le problème pratique de l'équilibre
habitat-espace de vie
et un joli défi que les architectes et les politiques
doivent relever pour que les villes soient aussi des lieux où l'on puisse
"cultiver son jardin" sans faire des kilomètres et se trouver dans
des campagnes dortoir.
pour la pollution des villes je ne suis pas aussi
affirmative que toi, on ré-introduit des abeilles sur les toits de paris par
exemple, et leur taux de mortalité n'est pas plus important en ville où il y a
moins de pesticides qu'à la campagne par exemple.
Quant à la pollution de l'eau et des sols , certains coins
de campagne n'ont que l'apparence d'un lieu préservé
Mais le débat est vaste et compliqué
Michèle :
Pour l'apparence de la campagne "vierge"; je suis
bien d'accord mais quand je dis que je ne mangerai pas des produits cultivés en
ville, c'est à cause des particules fines, la pollution des voitures. Tu vois,
je n'étendrai pas mon linge en ville non plus; quand on voit les carreaux et
rideaux noirs au fenêtres des villes... C'est peut-être primaire et infondé
mais j'ai de vraies réticences; c'est une pollution. Il y a des initiatives
intéressantes, en Angleterre notamment, où des endroits réservés aux fleurs
décoratives etc. sont détournés pour faire pousser des légumes et sont offerts
à la population, des pancartes indiquent " gratuits". Chouette !
Génial ! Oui mais en même temps, je me dis : " dommage, c'est bien pollué
par les gaz d'échappement". Mais affaire à suivre...
Quant aux abeilles, ça me fait penser que très bientôt sort
un documentaire à ce sujet... la semaine prochaine , je crois. Autre affaire à
suivre...
Alain :
J'aimerai répondre à Dominique (Jaspe) par qu'elle met le
doigt sur des contradictions essentielles dans lesquelles je me débats sans
trouver pour l'instant de réponses - mais je les cherche.
Mais avant je souhaite revenir sur la remarque de Françoise
(Doudou 44)
Bien vu pour le titre. j'avais vu ça à la sortie du film en
2010 et on en avait longuement discuté avec Michèle. Toutefois ce titre
interprété de cette façon présupposerait une essence de la femme (multiple,
bonne, plurielle) dont on nous rebat les oreilles depuis 30 ans - et qui pour
moi est une dévalorisation grotesque du masculin. Si une femme a besoin pour
s'affirmer de cette dévalorisation de l'homme, c'est un peu dommage pour elle.
Si un homme reprend cette position à la lettre cela ne fait pas honneur au
masculin qu'il porte.
Quant au pluriel et au singulier : je crois plus intéressant
de penser que le pluriel du monde est en nous et que notre rencontre s'y fait
de façon singulière. Que lorsque nous parlons de La terre, de la femme, de
l'homme du Monde nous parlons de nous. Que lorsque nous parlons de la Nature
nous parlons de la notre. La solution c'est nous. Elle est personnelle puis
collective (elle est à notre image et notre ressemblance : du
singulier-pluriel). Il nous faire un effort pour ne pas la confier à quelque
chose d'extérieur, l'attendre de l'autre - que ce soit un principe, une
religion, un dogme, un parti, un groupe, un mouvement, un gouvernement, la
société ou même l'assemblée de l'humanité. La non-violence de Martin Luther
King ou de Gandhi ne sont pas des dogmes mais des disciplines. Mais il est
facile de glisser de la discipline au dogme par lequel on impose à l'autre ce
que l'on ne pratique pas soi-même. Nous connaissons ce travers parce que
personne n'est parfait. D'autre part cela définit notre condition
contradictoire dans ce monde où nous sommes à la fois les victime du système et
ses agents. Les solutions sont certes à le contester quand c'est contestable,
mais aussi à multiplier les initiatives locales comme le dit Elise à la suite
de Coline Serreau.
Michèle sur une autre sortie avait cité le poète allemand du
19ème Holderlin : "Avec le péril grandit ce qui sauve". Cette parole
a eu des destins divers. Mais tout dépend comment on interprète "ce qui
sauve". Si on s'y inclut ou pas, tout est là. Dans un cas on trouve des
solutions (multiples) chacun à sa place, selon sa conviction - et ses intérêts
- , son rythme, comme on voit dans le film; dans l'autre cas on court droit à
toutes les formes d’autoritarisme. Et moi je dis : le masculin est aussi ce qui
sauve à côté du féminin. Penser comme Coline Serreau que le féminin serait la
solution est une idéalisation, une négation du masculin. Contradictoire parce
que le masculin est porté par la femme et par l'homme. Ce n'est pas de
l'urticaire mais de la virilité face à ce qui ne nous respecte pas en tant que
nous sommes à la fois homme ET femme. La virilité n'est pas l'apanage des
hommes pas plus que la féminité est celle des femmes. Pas plus que le machisme
comme je l'ai soutenu par ailleurs, est une affaire masculine - mais nous avons
manqué de temps mercredi pour en débattre : le machisme est bien partagé.
Ce qui par ailleurs n'exclut pas de penser (et de
déconstruire) que nous vivons dans une système de pouvoir où les hommes ont
asservi les femmes avec leur complicité. Ce système ne nous respecte pas dans
nos deux composantes. Faire des amalgames, faire des séparations d'ordre
général, en principe désincarné, ne nous permet pas de lutter contre la
domination au contraire. Cela a des conséquences en arrière plan : par exemple
celui de vouloir imposer un mode de production strictement local. De bannir les
technologies autres que celles qui seraient alternatives. Dans ce cas c'est une
pensée hégémonique qui se pose en face d'une autre pensée hégémonique. Ma
position est la suivante, c'est que nous devons penser une transformations des
choses plus profonde qu'une révolution. Où puissent coexister des formes
d’organisations et d'économies différentes.
Alain
Pour faire suite à la remarque de Michèle : par temps froid
mieux vaut ne pas trop sortir au moment des embouteillages : les particules du
diesel deviennent plus fines avec le froid. Ne pas faire de jogging ou
d'activités sportives à l'extérieur : Plusieurs alertes ces jours-ci du Centre
très officiel de la qualité de l'air de la région. Vous pouvez-vous y abonner
ici : Il délivre tous les jours son estimation par email :
http://www.airpl.org/lettre_d_information
Sur la remarque de Dominique : "Mais le débat est vaste
et compliqué". C'est vrai mais je souhaite le ramener à ma taille où je
puisse trouver des solutions. Mais je ne sais pas comment me tourner et n'ai
pas encore trouver de solutions (entre ville et campagne ?).
Michèle
Quand j'habitais à 1200 m d'altitude, et du temps où je
faisais du jogging, mon médecin disait que c'était folie de courir l'hiver. Il
avait une explication très simple à cela, que j'ai oublié mais qui était claire
et qui avait conforté l'intuition que je devais m'abstenir et plutôt atteindre
les sommets vierges avec des raquettes. Je vivais pourtant dans un village,
quoique touristique et très visité l'hiver pour skier, et donc avec des 4X4
rutilants de parisiens et autres citadins aisés.
Cela rejoint le commentaire de Alain quant aux particules
fines. Le médecin en question se foutait de la pollution, il avait lui aussi un
gros 4X4 et une grosse voiture diesel luxueuse, mais il savait que c'est
mauvais pour la santé...comme quoi, les contradictions
Elise
Oui, oui, le doc sur les abeilles sort bientôt : surement
très intéressant, à voir...
Et puisque tu parles d'altitude Michèle, tu me fais penser
qu'en 2014 sortira une nouvelle version de "Belle et
Sébastien"... Heu, bon, c'est un
autre genre, je suis d'accord... J'étais trop jeune pour suivre la série, mais
je n'ai pas loupé un épisode du dessin animé quelques années après : ça faisait
rêver les petits citadins : les aventures, en montagne, d'un petit garçon et de
son chien .
Revenons à nos moutons (Alpins... ) : aujourd'hui, il n'y a, en effet, plus
beaucoup d'endroits naturels totalement vierge de toute pollution et c'est bien
dommage...
Cela dit, lorsque l'on est née en ville, on est happé par la
vie citadine, et aujourd'hui, je reconnais que j'aurais bien du mal à aller
vivre en campagne, et ça, même si je rêve d'une maison avec un petit bout de
jardin ... Il faudrait pouvoir
concilier les deux, mais ce n'est pas donné à tout le monde... Tant pis...
Alain
Peut-être qu'on pourrait imaginer que ce qui n'est pas donné
on puisse se le donner. En regard du prix d'un loyer.
Par exemple il y avait un projet de co-construction écologique
sur Bottière-chainais mis en place par une association :
"L'écho-habitant". Pour 8 petites maisons. Et où une ou deux étaient
réservées à des gens à petits salaires. (Je n'ai pas suivi parce que cela ne
correspondait pas à mon projet. En se mutualisant on trouve des réponses. Pour
trouver une harmonie un équilibre " ville-campagne, ou urbanité-nature, il
faut compter avec le rapport individualité-collectif. Nous sommes sur un schéma
idéologique "individualiste" qui a des avantages (à ne pas perdre) et
des inconvénients ( à modifier). En se mutualisant on ne perd pas son
individualité, en revanche on gagne la force du collectif. C'est l'avenir. Il y
des compromis avantageux à faire. C'est un loup solitaire non exempt de
contradictions qui le dit. (mais qui cherche des solutions locales).
Elise
Il y a quelques année maintenant, avec la participation de
la ville de Nantes, ma petite sœur a crée une association " Le
Papot'ager" : elle habite en immeuble, juste derrière la médiathèque
Jacques Demy et souhaitait créer dans le petit jardin public, au pied de la
médiathèque, des parcelles de potagers pour les habitants du quartier.
Aujourd'hui, il y a dans ce jardin (public dans la journée) une vingtaine de
petites parcelles qui appartiennent chacune à une famille du quartier. Cela
fonctionne en association, avec des rencontres pour les prises de décisions, et
les gens s'entraident : quand les uns partent en vacances, les autres
s'occupent de leur parcelle. Il y a une convivialité...Et une liste d'attente
(il n'y a pas assez de parcelles pour toutes les demandes)...
Et comme dans n'importe quel autre jardin, je peux vous
confirmer que les légumes sont meilleurs que ceux des grandes surfaces...
Après, pour ce qui est des particules fines, là, c'est sur,
en plein centre ville, difficile d'y échapper...
Alain
Belle expérience. jJe ne pense pas aux particules fines
comme danger pour le jardin en ville mais plutôt aux dioxines. Mais je n'ai pas
encore d’infos précises à ce sujet.
Michèle
Purée ça papote ici !!!
Elise, le feuilleton à la télé, en noir et blanc; c'était magnifique.
C'était magique et ça faisait rêver la petite campagnarde que j'étais , c'était une sacrée découverte. La télé
venait tout juste d'arriver à la maison. Quoi cette lucarne pouvait nous ouvrir
au monde !!! C'est sans doute par ce feuilleton que je me suis installée en
montagne et que je l'aime toujours autant. Super le projet de ta soeur ! ça me fait
cogiter... Le petit acteur, c'était
Medhi et il était très beau, quels yeux quand il était en colère !!! Je l'aurais volontiers mis en colère. La
belette du Mont Blanc
Elise Et bien
Medhi, Michèle, je crois bien qu'il sera présent dans le prochain film... oui,
oui, oui,... Mais pas dans le même rôle,
bien sur... Bon... promis Lelou, la discussion sur
"belle et Sébastien" est close...
Alain
El glaoui qu'il s’appelle le Medhi . Moi je veux en lancer
une sur Thierry La fronde et Zorro (Rintintin c'est déjà plus louche !!!) Mais
tirer avec une fronde ça ne s'improvise pas !!! Ca a claqué J'ai failli
bousiller la grande vitre de la salle à manger. Faire de beaux yeux et lisser sa moustache
fine c'est plus facile. Il y a un slogan de jadis : l'imagination au pouvoir !
Pour trouver à piéger l'avancée sans vergogne des diplodocus à gros sabots
Elise
Alors, si Medhi,
moi je n'ai pas connu, Thierry La fronde, par contre, j'ai adoré !!! Et je crois que je pourrais le revoir
encore avec plaisir... Avec Claire, ma
soeurette, le soir après mangé, on jouait à Télé-Chat (un dessin-animé qui
passait à l'époque) : on se refaisait l'émission du chat et de la girafe Qu'est ce qu'on pu déliré là dessus... Souvenirs, souvenirs...
Michèle
Ah oui, El Glaoui !! c'est le fils de Leslie Caron et El
Glaoui, le marocain Ah oui, moi j'étais Thierry et ma voisine
Martine, c'était Isabelle; j'étais vachement macho; elle devait me suivre et se
taire ! et toc, non mais on va pas se laisser faire par des filles en jupe ! Topor, l'émission dont tu parles Elise,
Télé-chat, c'était écrit par Topor. J'imagine
le loup en collant en train de jouer de la fronde Vas-y Alain je veux bien t'aider
à piéger les diplodocus à poils ras, avec mes amicales compétences
philociné-associatives ! Bon, je
croyais qu'on était sérieux ici, culturels et cinéphiles !!! A très bientôt les louveteaux, vous allez me
manquer le 6 mars
Elise
Toi aussi tu vas nous manquer Michèle Et puis, ça fait du bien de délirer un
peu...non...?
Aller, je crois que je vais tirer ma révérence pour ce soir
et dire à tous les Nicolas et Pimprenelle qui nous lisent : "Bonne nuit
les petits..." Elise, une enfant
de la télé, et oui...personne n'est parfait...
Synopsis :
"Les films d'alertes et catastrophistes ont été
tournés,
ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer
qu'il existe des solutions,
faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes
et économistes qui,
tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est
embourbé dans la crise écologique,
financière et politique que nous connaissons, inventent et
expérimentent des alternatives."
Coline Serreau.
Suivi d'un débat :
Le décors idéologique du film de Coline Serreau peut-il
éclairer les utopies d'aujourd'hui.