Le vent se lève
réalisé par Hayao Miyazaki 2h 07
Le Vent se lève raconte la vie de Jiro qui rêve de voler et dessine de magnifiques avions. Jiro connaîtra le séisme de Kanto et l’entrée en guerre du Japona, l’amour avec Nahoko et l’amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, il fera entrer l’aviation dans une ère nouvelle
« La complexité des sentiments fait de dernier film de Miyazaki un véritable chef-d’œuvre. Il devrait tous nous réconcilier avec ce cinéma, nous convaincre de sa totale modernité et de sa capacité à l’abstraction »
NOS COMMENTAIRES APRÈS LE FILM
Patricia
Une bien jolie séance pleine d ' esthétisme, sentiments ,
rêve....
Alain
Et moi je plane encore. De surcroit avec toutes les images
des autres films de Miyazaki auquel celui-ci renvoie. Un des rares réalisateurs
je trouve à nous faire entrer dans du rêve éveillé.
Elise
Mais dites-moi... pas plus de réactions que ça sur "Le
vent se lève" ?
Oh, excusez-moi, je crois que je suis accro...
Anny
Merci pour m'avoir permis de découvrir Miyazaki ! Il n'est
jamais trop tard! Aujourd'hui justement j'ai mis en place une nouvelle BD
enfant "Mon voisin Pocoro" à la médiathèque! comme quoi!
Dommage que Miyazaki se retire, je vois quand-même qu'il a
débuté en 68, ça peut se comprendre, un repos bien mérité.
Alain
C'est pas très grave mais ça s'écrit Miyazaki et son prénom
c'est Hayao.
A vrai dire j'avais un peu de mal à suivre les noms japonais
des personnages hier..
Autre bd de Miyazaki un manga de science fiction : c'est
"Nausicaa". Car il est d'abord auteur et dessinateur de bédés.
Un manga fleuve il y a à peu près8 livres (des bd). Il a
réalisé le film après les premiers numéros. Son premier long-métrage de 1984 il
me semble dans lequel déjà on a le thème de l'air, la dimension de la nature
très puissante c'est une vision écologique. Et sa première collaboration avec
son musicien génial Joe Hisaishi (qui a fait la musique du film d'hier aussi.
"Nausicaa" aussi je trouve un film féministe. La plupart du temps les
héros de Miyazaki sont des femmes. A l'exception peut-être de ce dernier film
Le vent se lève André qui était là avec nous le passe
("Nausicaa" vendredi au
restaurant social sur l'île de Nantes à 13h30. Un grand réalisateur humaniste,
dont le thème de l'ambivalence est profond. Dans la spiritualité animiste du
shintoïsme, les mauvais esprits sont l'expression d'un trouble harmonique dans
le contexte; Ils peuvent changer s'il y
a réparation et rééquilibre. Le mal en soi n'existe pas.
Isabelle
= "Mon voisin Totoro"
Michèle
Le ciel est omniprésent chez Miyazaki ; voler c'est exister
peut-être. C'est peut-être prendre le recul nécessaire pour vivre. Les rêves (
au propre comme au figuré) sont indispensables, ils nous permettent de voler.
Voler ce n'est pas s'enfuir mais exister pleinement. Tout vole, les chapeaux,
les toits, les feuilles des arbres, les baisers et les mots qui sont comme des
relais.... une reconnaissance. Certes, l'accent a fait rire le public mais
comme c'était émouvant ce vers, comme une antienne tout au long du film,
prononcé dès la rencontre entre les deux amoureux. Il débute : " le vent
se lève" ; elle finit " il faut tenter de vivre". Comme un lien
qui les unira jusqu'au bout. Un signe du destin, elle atteinte de tuberculose
et lui qui volera par pilote interposé, trop myope pour le faire. La nature
inspire leur âme d'artiste, elle fige l'instant par des tableaux, lui le fait
durer par ses plans sans arrêt modifiés.
Caprani lui dit : " dans les rêves, tout est permis
mais les avions sont des rêves merveilleux, l'ingénieur que tu es peut les
rendre réels".
C'est vrai que le monde est cruel, que la guerre est
abjecte, que la nature peut devenir monstrueuse, que la maladie emporte trop
rapidement les êtres aimés, que l'homme a cette capacité épouvantable de
transformer le rêve en horrible cauchemar ; mais le rêve c'est aussi de
construire un avion de papier pour l'envoyer à sa belle, c'est regarder les
étoiles filantes, contempler les nuages, les arbres et les arrêtes de poisson.
Le rêve se construit avec l'autre. La vie est un cadeau dont on doit se réjouir
et il faut continuer à s'émerveiller.
Ce dernier film de Miyazaki s'adresse aux adultes et,
curieusement, bien que très réaliste en apparence, je le trouve le plus
fantasmagorique de ceux que j'ai vu.
Ah oui, j'oubliais l'hommage à la littérature , la poésie.
J'ai bien aimé le clin d'oeil à Thomas Mann avec le personnage de Castorp qui
cite d'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, " la montagne magique".
Bon, encore deux petites choses; je ne sais pas vous mais
moi, j'ai pleuré. J'étais très émue.
Je ne sais pas vous mais j'ai bien râlé intérieurement
d'avoir ces gens debout, affairés, me faisant louper le générique avec la
traduction de la chanson et revoir certaines images qui sont somptueuses ; même
celles du tremblement de terre... GRRRRR.. c'est rare au Katorza pourtant cette
attitude qui m'insupporte et très étrange après les applaudissements !!
y'a quelque chose qui m'échappe...le vent continuait de
souffler, douce brise que je voulais goûter encore et encore...
Bon, c'est fini. C'est bien gentil tout ça mais ces séances
me font rentrer tard et dormir peu
Bonne nuit, faites de beaux rêves
Martine
Un film émouvant. Epoustouflant par la qualité du graphisme,
plein de douceur, de poésie ! les tempêtes, les sinistres, les ravages de la
guerre sont sublimés à travers le regard des amoureux.
Je me rallie au texte de Michèle : " La vie est un
cadeau dont on doit se réjouir et il faut continuer à s'émerveiller".
Myazaki, y contribue largement.
Difficile de se couper du film à la fin, effectivement.
Michèle
Martine, même si je le pense, c'est ; je crois ; un des
messages de Miyazaki l'humaniste et protecteur de la nature. Son film est tout
en nuances, comme lui et nous. Si sombre et pessimiste mais en même temps léger
et lumineux. Jiro c'est l'image de l'ambivalence et je crois que nous sommes
tous ambivalents.
Martine
Oui pour l"ambivalence. Et il nous faut de sacré
paires de lunettes pour y voir + clair . Je pense au jeune héro (oublié son
nom, damned) et à sa myopie.
Alain
C'est surtout la situation qui est ambivalente (le contexte
militaire, la concurrence des nations), et par voie de conséquence, l'avion, la
technologie. Plus que le personnage qui est au contraire limpide. Partagé entre
sa passion pour le vol et sa passion pour son amoureuse, encore que cette
passion soit partagée par les deux dés leur rencontre, avec l'affirmation de
l’élément aérien mais aussi bien de la machine qui se déplace (le train) qui
amène au risque de tomber du train pour la petite Hanoko, quand elle rattrape son
chapeau et plaisir . . dans l'élément du jeu ("bien joué " est leur
formule je crois ?! Donc le jeu de la rencontre entre machine, homme, femme
dans la dimension naturelle de l'air, de l'espace.
Je me demande bien quelle est la signification du fait qu'elle
Hanoko peigne dans la nature : les deux composante de l'art de Miyazaki
partagée entre et technique peut-être?
Les catastrophes qui affectent ce couple, naturelles et
humaines, sont mises sur le même plan. Peut-être que certains journalistes n'ont
pas accepté.
L’ambivalence de la technique est aussi vieille que
l'humanité, et cette humanité n'est pas séparable de l'outil. Au cinéma on a ça
dans Frankenstein aussi bien que dans la célèbre métaphore de l'os, outil/arme
préhistorique qui tourne et se transforme en vaisseau spatial dans "2001
Odyssée de l'espace". Mais je trouve la position de Miyazaki sur
l'ambivalence très "sage", jamais morale ou accusatrice. . Il montre
les conséquences terribles. J'aime bien ce regard apaisé, alors que entre Tsunami tremblement de terre, bombe
atomique, guerres et centrale atomique qui saute les japonais sont servis. Il
préfère mettre en avant Castorp, ce personnage l'allemand progressiste voire
rebelle au moment de la montagne (magique) plutôt que des nazis.
Michèle
Je ne suis pas totalement d'accord avec toi Alain. Jiro est
confronté à des situations exceptionnellement difficiles et compliquées mais il
n'est pas limpide. En poursuivant son rêve il devient complexe, ambivalent ; il
perd son rêve d'enfant; il perd l'enfance tout en voulant les sauvegarder. Il
accepte le fait de construire des engins de guerre, des avions de destruction.
Il le regrette ; tant sur le plan humain - car il a conscience que cela va
générer la mort - que sur le plan strictement matériel ; il n'est cependant pas
cynique en disant que c'est dommage que les armes alourdissent les avions qui
voleront moins vite et que c'est un casse-tête pour lui... Il se laisse embringuer
dans une sorte de fierté nationale; le Japon est arriéré. On le sait que
l'ambivalence de la technique est aussi vieille que l'humanité, Miyazaki nous
en parle une fois encore... Que sommes-nous capables d'accepter ?
Il nous montre, et Jiro l'incarne, que tout n'est pas noir
ou blanc, limpide. Quoi que nous fassions de manière individuelle, et peut-être
surtout en des périodes troublées, a des conséquences sur le collectif.
Miyazaki est loin d'être manichéen, Jiro est humain; il fait comme il peut avec
ses tiraillements car quand " le vent se lève, il faut tenter de
vivre"....
Jiro est lucide, il louvoie en changeant constamment ses
plans mais il est déterminé et coincé. Il concevra ce bel avion, emblème d'un
Japon fort. Il réalisera ce rêve quitte à ce que l'engin participe à l'horreur
qui changera le monde en général et le Japon en particulier ; mais en avait-il
réellement conscience ? Etait-il visionnaire à ce point ? Je ne pense pas et
c'est aussi en partie pour ça que je considère Jiro intéressant, ambivalent;
adulte en proie aux doutes et errements tout en gardant son âme enfantine.
La passion est effectivement partagée entre Jiro et son
amoureuse, le rêve de Jiro devient le sien. Le rêve se construit l'un avec
l'autre. Elle lui demande de lui tenir la main, elle le dit " Ainsi, elle
conçoit l'avion avec lui". Leur formule c'est bien celle-là " bien
joué". Moments de grâce.
Miyazaki est sage en effet, je suis d'accord avec toi; il
sait que nous ne sommes pas en mesure d'être radicaux et que la radicalité
n'est pas forcément la solution la meilleure, de toute façon.
Pour ce qui est de Hanoko qui peint, je suis très simpliste.
Elle peint parce qu'elle va mourir et veut laisser des traces d'elle-même. !!!!
Elle peint parce que Miyazaki a vu le Japon se transformer, la nature a disparu
en grande partie pour laisser place au béton et aux bagnoles.
Anny
Comme quoi le naturel revient au galop! Mais c'est un côté
positif ici... et merci pour toutes ces précisions!
Je vais rattraper mes lacunes (désolée d'avoir estropié le
nom de Miyazaki..Hayao!)
Hélas je travaille vendredi sinon Nausicaa m'aurait intéressée!
Je ne sais si je me trompe mais l'ambiance Miyazaki me fait
penser à Pierre Rabhi dont je lis actuellement "semeur
d'espoirs"!livre riche d'entretiens avec lui sur divers sujets!
Mais je ne vais pas m'y mettre moi aussi....
Martine
Je corrige ambivalence, ce matin par complexité. Ce terme me
convient mieux et élimine toute radicalité dans tous les domaines.
"bien joué" quelle jolie complicité
amoureuse.
Isabelle
L'importance des
songes...l'observation fine d'une arête de maquereau...le tabac qui relie et le
dessin...la cérémonie de mariage...l'ingéniosité humaine...les croyances...les
rencontres de différentes cultures:allemande/italienne/japonaise!
Le vent/le souffle/la vie et leurs forces
Que d'évocations...
Martine
Je rajouterais un magnifique rêve éveillé... Oui que c'est
beau l'évocation du souffle ((la vie/la mort).
Alain
On pourrait rapprocher du point de vue du respect de la
nature Rabhi et Miyazaky Sauf que Miyazaki est un cosmopolite entre ville et
campagne, et qu'il travaille à l'articulation humain/nature. Et que chez Rabhi
il n'y aucune pensée de l'ambivalence, ni de la situation de contradiction dans
laquelle nous sommes et qui n'appelle selon moi que la recherche de compromis.
Idem pour Colline Serreau (Le fait que le masculin soit chez elle le principe
du mal contre le féminin rédempteur de la planète en est le cœur). Rabhi ne
pense que la terre pas la ville or il se trouve que nous vivons principalement
en ville; Et que donc nous devons aussi penser à partir de là (même s’il faut
rééquilibrer notre rapport à la campagne). Mais il ne faut pas confondre le
rapport humain/nature avec le rapport humain/campagne qui s'y superpose trop
facilement dans nos esprits. Et s'il fallait suivre le rapprochement que tu
proposes entre ces deux hommes je me sens plus proche de Miyazaki que de Rabhi.
J'aime bien par exemple dans "Mon voisin Totoro" que ce soit un chercheur
d'université qui vienne s'installer à la campagne dans une maison peuplée
d'esprits (parce que sa femme est dans un sanatorium, ça ne te rappelle rien).
Et que ce père scientifique des deux petites, ne s'oppose pas aux
manifestations des esprits au contraire il les accueille mais en proposant une
autre explication qui ne contredit pas l'animisme naturel des enfants : les
"noireaudes" sont pour lui des phosphènes. La curiosité qu'elle soit
enfantine ou scientifique ou bien dans un rapport de respect à la nature et aux
esprits est ce qui faut valoriser pour lui avec une ouverture à ce qui est, que
l'on ne comprend pas mais qui est là. Totoro est un principe d'harmonie, il est
aussi le vent, dans sa douceur, sa puissance, il peut faire pousser, les graines,
mais aussi bien se transformer en tempête. C'est la spiritualité ancestrale des
japonais dont ils sont encore empreints. La nature et les forces (spirituelles)
qui l'habitent, est à la fois terrible et bienveillante. Miyazaki propose à
travers ces films une médiation sur cet "à la fois", que ce soit sur
le plan des circonstances, de la nature ou des rapports humains. D'ailleurs les
rapports humains ne sont pas séparable des rapports à la nature. C'est ce que
l'on voit avec "Le vent se lève". Dès son titre et son ouverture
aussi. Question à pas cher : qui se rappelle de la première image du film ?
Pour Michèle : Bien vu la belette matinale, je l'avais vu
moins impliqué Jiro : par exemple sur les armes trop lourdes je pensais qu'il
faisait le choix de ne pas les embarquer dans l'avion. en revanche je suis
d'accord avec la signification de la phrase de Valery. Et que le vent est pour
le coup montré avec toute son ambivalence suivant comment il tourne, et ce qui
se lève.
Tu dis ".../...Il (Miyazaki) sait que nous ne sommes
pas en mesure d'être radicaux et que la radicalité n'est pas forcément la
solution la meilleure, de toute façon. "
Je complète en disant que le vrai humanisme (le sien) est
infiniment plus exigeant et radical que toute radicalité. C'est dans ce
paradoxe qu'il nous fait entrer : Le vrai humanisme est ce qui prend en charge
le paradoxe et la contradiction de notre existence. Cela demande un courage une
attention, une foi, une patience, un accueil de soi et de l'autre et une
humilité qui n'est pas de principe, mais qui se produit au contact de ce qui
est par respect pour ce qui est. Je ne sais pas pourquoi la notion de Tatagata me vient à l'esprit, notion du
bouddhisme qui dit l'être en tant qu'être. Et pour les japonais Shintoïsmes t
bouddhisme sont indissociablement liés. A plusieurs endroits du film, on voit
des petits autels ou marques de la spiritualité japonaise qui peuplent la
nature, et qui rendent hommage à la singularité de chaque lieu.
La radicalité est la solution. Mais il y en a trois formes :
la radicalité radicale de la révolte sans concessions. Et la radicalité qui
recherche au contraire le consensus. Enfin la radicalité qui tient comme non
opposée et qui cherche à articuler ces deux première forme de radicalité. Tout
cela ne s'oppose qu'à : la mollesse, les habitudes, le consensus mou, la
révolte facile, le coup de colère qui ne sert ensuite qu'à se soumettre
davantage. Bref à la fuite devant ses responsabilités la fuite devant ce qui
nous unit de fait aux choses. Je vois Jiro de cette façon, comme son contraire.
J'ai trouvé que l'opposé aux brutes de son collège, ou de la rue qui malmène un
enfant plus fragile trop facile, mais plus loin Miyazaki se rattrape et on voit
ses même brutes adultes qui vont dans la même direction et participent aux
choses. On a besoin du brut de décoffrage pour reprendre le motif des « roughs »
des esquisses du « Tableau » le film de J-F Laguionie, parce
qu’heureusement tout n'est pas finis, et tout n'est pas lisse. On a besoin du
rugueux, de ce qui résiste. On a besoin aussi de lui trouver et de lui proposer
des bords. Le rugueux de l'autre fait écho au rugueux en soi. Proposer des
bords communs. On a besoin de l'amour propre et de l'humilité qui lui succède,
de L’érection et du retrait
Michèle
Qu'ajouter ? Puisque je suis d'accord avec tes points de vue
au sujet de Rhabi et Miyazaki quant au respect de la terre et au sujet de la
radicalité et l'humanisme de Miyazaki.
J'aime ce film dans sa splendide noirceur pleine d'étoiles..
Martine
Je vois qu'on y retourne au consensus, à l'humilité....
David :
En préambule de
mon commentaire, sachez que je ne connais de Miyazaki uniquement Porco
Rosso...pardonnez ici mon manque de culture "Miyazakiste"...
Quand bien
même l'œuvre s'adresse uniquement à un public adulte, n'eut t-il pas été bon de
quelque peu égayer ce qui fait guise de révérence de ce Maître ?...
En sus de cela,
les nombreuses métaphores de la vitesse des avions, soulevant un début
d'euphorie des personnages alors à l'écran, pour finalement inexplicablement
venir s'écraser, et les nombreux passages entre réalité et rêves, me sont
difficile à expliquer (je rappelle que je ne connais pas ou très peu Miyazaki).
Après, je ne sais
pas, est-ce à cet endroit un pan de sa propre histoire qu'Hayao nous conte ici
?...
Toujours est-il
que sur la globalité du film, je suis clairement resté sur ma faim...et fin,
donc... Alain
Le film malgré ses couleurs chatoyante est sombre, il montre les deux faces liées de la vie, comme souvent chez Miyazaki l'ambivalence de l’existence est fortement exprimée. Peut-être est-ce dans ce film qu'elle a le plus de puissance ?
Dans les autres films elle concerne à la fois le personnage et son entourage. Ici c'est surtout le personnage qui la porte (dans un contexte de catastrophes naturelles et de catastrophes politiques sociétales). Je reviendrai répondre aux autres objections intéressante de David.
Alain
Quizz : la phrase de Valery « Le vent se lève » le titre du
film" dans le film quel personnage la prononce en premier ? Une bonne critique: Presse
(Et une bonne critique des spectateurs à égalité )
Tarif : 3,6 pour tous ; 2 euros minima sociaux
Rendez-vous Devant le Katorza ou à l’intérieur si on se gèle les pieds ou s’il pleut.
Avec votre monnaie ça va plus vite.
Nota bene : sur les sorties au Katorza je n'ai pas la souplesse pour accepter des personnes sur la liste d'attente à la dernière heure (les habitués peuvent m'appeller sur mon portable). Sur mes autres sorties, pas de problème, je n'ai pas de caisse à faire. Merci de votre compréhension.